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Plusieurs régions du Canada connaissent une mauvaise qualité de l'air ce week-end
Plusieurs régions du Canada connaissent une mauvaise qualité de l'air ce week-end

La Presse

time02-08-2025

  • Science
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Plusieurs régions du Canada connaissent une mauvaise qualité de l'air ce week-end

La fumée des incendies de forêt dans les Prairies a donné lieu à des avertissements et à des bulletins spéciaux sur la qualité de l'air dans tout le pays, samedi. Vanessa Tiberio La Presse Canadienne Selon Environnement Canada, la fumée des incendies de forêt réduit la visibilité et cause une mauvaise qualité de l'air. Ces avis devraient persister jusqu'à dimanche dans certaines régions. Les avis s'étendent à l'ensemble du pays, de l'est de la Colombie-Britannique à l'ouest du Québec, et leur intensité varie. Certaines régions des Territoires du Nord-Ouest, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l'Ontario font l'objet d'avertissements sur la qualité de l'air, où Environnement Canada rapporte des « niveaux extrêmement élevés de pollution de l'air ». Par ailleurs, certaines régions de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et du Québec font l'objet de bulletins spéciaux sur la qualité de l'air, où l'on s'attend à une mauvaise qualité de l'air, mais où les risques pour la santé sont moindres. Au Québec, la mauvaise qualité de l'air touchait samedi certaines régions du Nord-du-Québec, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, des Laurentides, de l'Outaouais et de l'Abitibi-Témiscamingue. Les avertissements sur la qualité de l'air exigent que la Cote air santé soit de 10 ou plus pendant au moins six heures consécutives, a précisé Serge Besner, météorologue à Environnement Canada. Parallèlement, des bulletins spéciaux sur la qualité de l'air sont diffusés lorsque l'indice de qualité de l'air est compris entre 7 et 10. Les régions où la qualité de l'air est la plus mauvaise se situent principalement dans le nord de l'Ontario, du Manitoba et de la Saskatchewan, a indiqué M. Besner, en particulier près de Flin Flon, au Manitoba, et de La Ronge, en Saskatchewan. Les Territoires du Nord-Ouest ont également enregistré une qualité de l'air parmi les plus mauvaises samedi, avec un indice de qualité de l'air santé supérieur à 10 prévu à Fort Simpson. Winnipeg était la seule grande ville des Prairies canadiennes à faire l'objet d'un bulletin spécial sur la qualité de l'air en raison de la fumée samedi, bien qu'une prévision en ligne du gouvernement de l'Alberta prévoyait des niveaux de la Cote air santé supérieurs à 10 dimanche dans le nord-ouest de la province, y compris à Fort McMurray. Bien que les avis sur la qualité de l'air devraient se poursuivre dimanche, M. Besner a déclaré qu'il ne pensait pas que la qualité de l'air se détériorerait davantage que ce qui a été observé samedi. « La majeure partie de la fumée se trouve dans les hautes couches de l'atmosphère et, comme nous avons un système de haute pression, elle est essentiellement poussée vers la surface », a expliqué M. Besner, ajoutant que la qualité de l'air pourrait se dégrader si la fumée descend plus vite que prévu. Une qualité de l'air réduite peut provoquer une légère irritation des yeux, du nez et de la gorge, tandis que des symptômes plus graves, mais moins courants, incluent des douleurs thoraciques et une toux sévère, selon l'agence météorologique. Les personnes les plus exposées à la fumée des incendies de forêt sont les nourrissons, les enfants, les personnes enceintes, les personnes de plus de 65 ans et toute personne souffrant d'une maladie ou d'un problème de santé chronique. Environnement Canada recommande de limiter le temps passé à l'extérieur et de reporter toute activité ou tout sport de plein air. À Ottawa, un bulletin spécial sur la qualité de l'air était en vigueur. Bien que l'indice de qualité de l'air oscille autour de la catégorie « faible risque », Environnement Canada prédit qu'il pourrait atteindre 7 à certains moments de la journée. Le gouvernement de l'Ontario a prévu les pires conditions de qualité de l'air à North Bay, à Sault-Sainte-Marie et à Sudbury, où l'indice de qualité de l'air prévu était de 7, soit « risque élevé », samedi. Si la région du Grand Toronto a été globalement épargnée par les bulletins spéciaux sur la qualité de l'air samedi matin, Environnement Canada a inclus la région dans ses bulletins en début d'après-midi. Le gouvernement de l'Ontario prévoyait que la région pourrait connaître des indices de qualité de l'air d'environ 5, soit « risque modéré », dimanche. Les bulletins spéciaux de temps violent et les avertissements de mauvaise qualité de l'air ont échappé à Montréal, où des milliers de spectateurs étaient attendus au festival de musique Osheaga pour sa deuxième journée samedi. Outre les bulletins de qualité de l'air, les avertissements de chaleur dans l'Ouest ont fait l'actualité au début du week-end. Les autorités locales ont prolongé jusqu'à lundi les mesures prises pour faire face à la canicule. Les mesures incluaient le raccordement de postes d'eau à plus d'une vingtaine de bornes-fontaines et la mise à disposition de bouteilles d'eau par des agents de la paix pour les distribuer aux personnes dans le besoin.

Cancer du poumon : voici les profils les plus à risque
Cancer du poumon : voici les profils les plus à risque

Le Soir

time01-08-2025

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Cancer du poumon : voici les profils les plus à risque

A l'occasion de la Journée mondiale du cancer du poumon, le 1 er août, la Fondation contre le cancer appelle à un sursaut collectif face à ce cancer encore trop meurtrier. Elle rappelle que cette maladie ne touche pas uniquement les fumeurs, et insiste sur l'urgence de renforcer la recherche scientifique ainsi qu'à dépasser les idées reçues entourant cette pathologie. « Il est essentiel de rappeler que le cancer du poumon peut affecter des personnes qui n'ont jamais fumé », avance Véronique Le Ray, directrice médicale et porte-parole de la Fondation. « Ce risque concerne aussi les individus exposés au tabagisme passif, à la pollution de l'air ou à des substances cancérogènes comme l'amiante ou le radon, ainsi que ceux présentant des prédispositions génétiques. » Ces cas « non liés au tabac » représentent aujourd'hui un à deux diagnostics sur dix. En réalité, la stigmatisation persistante nuit aux patients et à leur entourage. « Le cancer du poumon est trop souvent associé exclusivement au tabagisme, ce qui alimente la culpabilisation des patients. Il est fondamental d'adopter une communication plus empathique, qui soutient les malades sans jugement ni reproche », insiste la fondation. À lire aussi Dépister plus systématiquement le risque de cancer du poumon, oui, mais… En Belgique, le cancer du poumon reste particulièrement redoutable. Au total, 9.487 nouveaux cas ont été recensés en 2023, selon la Fondation Registre du Cancer. Il s'agit du deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes (derrière le cancer du sein) avec une incidence en hausse, et également chez les hommes (après le cancer de la prostate) où la tendance est à la baisse. En 2021, il a causé 5.716 décès dans le pays. Le taux de survie à cinq ans ne dépasse pas 30,3 %, principalement parce que plus de 65 % des cas sont diagnostiqués à un stade avancé (3 ou 4), souvent déjà métastasés. Chez les jeunes de 16 à 35 ans, l'incidence reste faible, mais non négligeable. Le cancer du poumon se classe en 10e position chez les jeunes hommes et en 11e chez les jeunes femmes. En moyenne, cinq décès par an sont enregistrés dans cette tranche d'âge. Face à ces constats, la Fondation contre le Cancer renforce son soutien à des projets de recherche innovants. Elle finance notamment des études axées sur l'identification des mutations génétiques spécifiques à l'origine de la maladie, le développement de traitements ciblés et de l'immunothérapie, ainsi que la compréhension des mécanismes de résistance. Elle encourage également la recherche de biomarqueurs prédictifs, pour mieux adapter les traitements à chaque patient, et les travaux visant à mieux comprendre la formation des métastases.

Paradoxalement, la lutte contre la pollution en Chine a fait grimper la température mondiale
Paradoxalement, la lutte contre la pollution en Chine a fait grimper la température mondiale

Le Figaro

time16-07-2025

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Paradoxalement, la lutte contre la pollution en Chine a fait grimper la température mondiale

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La réduction des émissions de dioxyde de soufre dans l'air a accentué le réchauffement climatique de 0,1 °C depuis 2010. Chaque année, la pollution de l'air tue des dizaines de millions de personnes dans le monde. Mais, paradoxalement, elle a aussi un aspect positif : les particules soufrées émises dans l'atmosphère créent une sorte d'écran, comme un énorme parasol au-dessus des nuages. Il renvoie une partie du rayonnement solaire, ce qui atténue le réchauffement climatique. En Chine, les autorités ont décidé, depuis la fin des années 2000, de lutter contre les émissions de dioxyde soufre qui se forme dans l'air lors de la combustion de charbon ou de fioul lourd. La pollution de l'air est responsable notamment de maladies respiratoires et cardio-vasculaires, et cause chaque année dans le pays quelque 2 millions de morts prématurés, selon l'OMS. Une première manière d'agir a été de filtrer les émissions soufrées des centrales électriques au charbon, puis celles des hauts-fourneaux de la sidérurgie. Depuis une dizaine d'années, « les trois quarts des émissions de dioxyde de soufre de l'Asie de l'Est ont…

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